Jean Perréal
et
Pierre Sala
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Pierre Sala à propos du talent de Jean Perréal :
rendre " présent ce qui est esloigné. "
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Petit Livre d'amour
ou
Les Enigmes ou les Emblesmes et devises d'amour
Le livre commence par une longue dédicace en prose sur huit pages à Marguerite : « A vous ma tres chiere et tres honnoree dame madame », adressé par Pierre Sala, « son tres humble et loyal serviteur. »
Pour introduire les « emblèmes », une page de séparation présente un grand M majuscule, dessiné avec deux compas dorés entrecroisés

Viennent ensuite une série de douze poèmes et énigmes, présentés sur deux pages : à gauche, un quatrain ; à droite, une miniature.

Folio 5v :
Mon cueur veult estre en ceste marguerite
Il y sera quoy quannuyeux dyront
Et mes pensees tousiours la seruiront
Pource quellest de toutes fleurs lelyte
Folio 6r :
L'auteur dépose son cœur sur une marguerite ouverte
« par ce qu'elle est l'élite de toutes les fleurs »
Dernier quatrain :

Le texte écrit de droite à gauche,
à la manière de Léonard de Vinci,
encadré par deux M formés de quatre compas.
Ce M est-il l'initiale du prénom de son épouse Marguerite ?

Reguardez en pytye
votre loyal amy
qui na jour ne demy
Bien pour votre amytye
La miniature

Portrait de Pierre Sala, « son chef-d’œuvre » pour Cécile Scailliérez
« datable peut-être un peu plus tard, vers 1500-1505 »
Petit livre d'amour - entre 1500 et 1525 - British Library
Sa devise : "Espoir en Dieu".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Livre_d%27amour

Le Livre d'amitié
par l’escuier Sala à son amy maistre Jehan de Paris
Il existe deux manuscrits du Livre d’Amitié ; l’un est conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon sous le n° 950, l’autre à la Bibliothèque nationale de France sous la cote 14942 du fonds français. Sur aucun d’entre eux ne figure de titre.
Les deux manuscrits sont à peu près identiques ; chacun est un petit in-4 (242 x 162 millimètres) de 16 feuillets en parchemin.. On y trouve une épître, précédée d’un préambule dédicatoire.
Comme il ne s’agit pas d’un traité portant sur l’amitié, l’appellation d’Epistre d’Amitié ou Epistre sur l'amitié par exemple,paraît plus appropriée.
Dans l’exemplaire parisien, la dédicace est faite "par l'escuier Sala à son amy maistre Jehan de Paris". Il semble qu’il s’agisse d’une réponse à une épître que Jean Perréal aurait adressée à Sala. C’est en tout cas ce que ce dernier affirme dès les premiers vers du préambule :
O chier amy, après voir bien leue
Ton épistre, de si grande vallue
Où tu me parles et d'amour et d'amis
Croy pour certain que mon estude ay mis
A en chercher les volumes et rolles
Des anciens qui en tindrent parolles ;
Car je te veulx de ce aulcunement
Faire respons, non si subtillement
Qu'il appartient à ton gentil esprit,
Mais ton sçavoir supportera l'escript
De moi qui suis et que tu as trouvé
Ton bon amy, cela est tout prouvé.
Incipit :
« Tulles dit que amytié est une volunté que l’on peult avoir envers aulcun pour les biens qui sont en luy, par la quelle volunté l’on ayme celle personne, non pas pour soy, mais pour cause du bien qui est en celuy qu'on ayme. »
Excipit :
« Ces trois exemples monsieur et ancien amy chier seront la fin de mon épistre dont la conclusion est telle que il n'est nulle amour ne amytié en ce monde qui soit à comparer à celle de mariage quant elle est honneste et que tous deux s’entreeyment loyaulment et d'amour réciproque. »
Réponse de Jean Perréal
Par maistre Jehan de Paris à son amy l'escuier Sala.
Avoir bien veu ton espitre louable,
Riche de sens et d’un parler affable,
O cher amy, mon scavoir et pratique
C’est lors trouvé quasi par paralitique,
Car, en lisant les sentences matures
De ton rescript, je pense aux lectures
Où jour et nuyt tu traveilles à veoir,
Et m’esbahis où tant en peulx avoir,
Combien que scay ta costume et nature
Prendre plaisir à veoir maincte escripture,
Et mesmement en croniques et gestes
Des faitz Rommains plus qu’en code et digestes
Mais plus es ditz des philozophes antiques,
Tous plains de meurs et secrez autentiques,
Car sans cesser, si tu es adelivres
Ton gent esprit traveille sus les livres,
Bien y appert en ta fulgente espitre
Que tu m’adresses et as bien voulu tistre,
Pour me monstrer, ainsy que tu l’as mis,
Que c'est d’amours et de parfaitz amys,
Car, sans mentir, tant y a de sentences
Des grans acteurs fulciez de substances
Et de raisons dont dame vérité
Y aura lieu et grant auctorité,
Et diray plus, mats sans affection,
Fors en parlant de ta complexion,
Que je congnois, sans mentir, bien encline
A bien aymer et en vertu bénigne,
Par quoy concluz que par grant habondance
De noble cueur où fait sa residance
La vraye amour, trop plus necte que perle,
Se ouvre la bouche et de par le cueur parle,
C’est que j’entens que ton espitre as faicte
D'ung cueur entier et d’une amour parfaicte
Qui en toy gist pour ton amy servir,
Et son amour en aymant desservir.
Or, te doint Dieu, escuier tant gentil,
Tousjours santé et l’esperit subtil,
Comme tu as en amour laudatoire
Et après mort nous aymer en sa gloire.
A la fin du volume, en vers aussi, est un double remerciement par maistre Jehan de Paris :
Or va par tout le monde et par terre et par mer
Va, espitre, où tu veulx, nul ne te peult blasmer
Car ton facteur te fit par raison si entière
Dont la forme est d’honneur et d’amour la matière
Qu’on doit faire ung trésor de toy qui t’aura leue
Tant es digne de loz et de riche vallue.
Pierre ne rend humeur ou liqueur précieuse
Qui tant distille doulx ou soit plus fructueuse
Que les beaulx motz dorez en ton espitre mis
Traictant de vraye amour et de parfaitz amys.
https://archive.org/details/lelivredamitidd00guiggoog/mode/2up
https://books.google.fr/books?redir_esc=y&hl=fr&id=8ZQGAAAAQAAJ&q=jehan#v=snippet&q=jehan&f=false
https://journals.openedition.org/studifrancesi/8453

L'Antiquaille


Pierre Sala achète à un nommé Berjon une vigne située sur la colline de Fourvière, territoire appelé le Champ de Colle, couvert de ruines de l'époque romaine. Dans cette parcelle, il fait construire une maison nommée "l'Antiquaille" sans doute à cause des vestiges antiques proches.
Le logis est propre et duysant
Pour composer ; je me vois desduisant
Parmi léans, en eschevant esmay ;
Le rossignol y chante au mois de may
Et jargonne aultement son latin.
1- enluminure frontispice des Prouesses de plusieurs Roys - écrit vers 1523 - BnF, Ms. fr. 10420, fol. 1 v.
Vue partielle de la colline de Fourvière dominée par la maison de Pierre Sala. La scène avec des personnages évoque la visite que fit François 1er à Pierre Sala.
2- enluminure frontispice de la Complainte au dieu d'Amour - écrit entre 1517 et 1523 - Cod. 2618, fol. 1 v. - Österreichische Nationalbibliothek - Vienne
Un " Amour " armé d'une flèche s'approche, ailes déployées, d'une fenêtre derrière laquelle Pierre Sala se tient.

Pierre Sala écrivant et rêvant,
touché par la flèche de Cupidon
Antiquaille - La Maison de Pierre Sala : étude du bâti, diagnostic archéologique, Service archéologique de la Ville de Lyon, du 5 mars au 4 juin 2007.
http://www.archeologie.lyon.fr/archeo/sections/fr/sites_archeologiques/69005_lyon/antiquaille/antiquaille_-_1

J'accueille ici avec un grand plaisir l'article de Luisa NIEDDU :
" L'hommage de Jean Perréal à son ami Pierre Sala ", paru dans Peindre à Lyon au XVIe siècle, sous la direction de Frédéric Elsig, Biblioteca d'arte, éd. Silvana Editoriale, Milan, 2014, p. 151-155. (Actes du colloque : " Peindre à Lyon au XVIe siècle ", Genève, 26-27 octobre 2012)
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L'hommage de Jean Perréal à son ami Pierre Sala
Luisa Nieddu
Jean Perréal doit sa renommée à l'essor d'un humanisme littéraire qui, en France, cherche à égaler le modèle italien (1). Formé sans doute par son père Claude, peintre et poète, il fréquente un milieu qui le conduit à pratiquer lui-même la poésie (2). Mentionné en 1471 au service de Louis XI (3), il s'établit à Lyon, où il noue des liens d'amitié avec l'humaniste Pierre Sala. Ce dernier lui dédie son Livre d'amitié (4). Il accorde une attention particulière aux relations entre la poésie et la peinture (5), comme il l'écrit dans son Petit Livre d'amour (Londres, British Library, Stowe 955, fol. 4) :
" je vos enuoye ce petit liure ou il y a peincture et parolle qui sont les deux chemins par ou lon peult entrer dedans la meson de memoyre car peincture sert a leiul et parolle a loureille et son de la chose passee comme si ele estoit presente ".
Au folio 17 du même opuscule, Perréal, comme pour le remercier de sa renommée littéraire, lui rend hommage, en fixant ses traits pour la postérité. C'est ce portrait que nous proposons d'analyser, en commençant par nous interroger sur l'origine de cette amitié.
L'origine d'une amitié
Pierre Sala, frère du poète Jean Sala, naît à Lyon vers 1457-1458 dans une vieille famille d'artisans lyonnais (6). Il est documenté jusqu'en 1529. Entré au service de Charles VII vers 1480, il a accompli une carrière diplomatique. Il s'est intéressé à l'Antiquité non seulement à travers les auteurs classiques mais aussi à travers les vestiges archéologiques qu'il a collectionnés dans sa maison lyonnaise, devenue célèbre au début du règne de François Ier sous le nom de l'Antiquaille (7). Jean Perréal, qui a à peu près le même âge, a certainement eu plusieurs occasions de le rencontrer.
Les deux amis ont peut-être mené ensemble de délicates missions diplomatiques durant les guerres d'Italie (8). Ils ont pu aussi partagé le même office de maître de camp ou de grand chambellan auprès de Pierre II de Bourbon et de son épouse Anne de Beaujeu (9). Le nom de Pierre Sala apparaît en effet en qualité de " varlet de chambre " dans le même registre où figure en décembre 1488 Jehan de Paris :
" Pierre Salla aussi varlet de chambre ordinaire dudit [?] la somme de six vingt livres tournois a lui semblablement ordonnée par icellui [?] et par son estat dont cy devant est faicte mention pour ses gaiges par lui desserviz durant ceste presente année commencant et finissant comme dessus que cedit present comme luy a payée et baillée par vertu dudit estat dont cy devant est faicte mention comme appert par sa quictance dactée du XXIIIIème jour de mars dudit an IIIIxx et neuf pour cecy ladicte somme de... VIxx ".
Dans la même liasse de documents, Jehan de Paris est attesté pour avoir reçu " au mois de décembre mil cccc quatre vingts et huit […] la somme de vingt livres tournois pour ses gaiges et entretenement ou service " (10).
Peut-on en déduire que les deux hommes sont déjà en contact à ce moment-là ? C'est probable, bien qu'il n'y ait aucune preuve formelle.
Les Emblesmes et devises d'amour
La miniature qui nous intéresse ici est incluse dans un précieux manuscrit intitulé Les Enigmes ou les Emblesmes et devises d'amour ou encore le Petit Livre d'amour. L'opuscule compte vingt folios et mesure 13,1 x 9,8 cm. Doté d'une reliure rase de velours vert olive, il est muni d'un étui en bois recouvert de cuir vert et or avec des anneaux de manière à être porté à la ceinture (11). Ses folios de parchemin très fin sont teintés en rouge et présentent des lettres d'or, en suivant un usage antique.
Écrit en français, le poème, dont la structure se compose de quatorze quatrains d'hexasyllabes, relève du genre de l'énigme qui se développe au début du XVe siècle avec l'essor d'une culture ésotérique (12). Il est précédé par une longue épître (fol. 13v) dédiée à sa dame et amie d'enfance, Marguerite Bullioud (13). Celle-ci est honorée en tant que femme aussi belle qu'instruite par d'autres hommes de lettres tels que Cornelius Agrippa (14). Elle épouse Pierre Sala une dizaine d'années après la mort de son premier mari, Antoine Buatier, trésorier du roi, en tout cas avant décembre 1506 (15). Dans chaque strophe apparaissaient les initiales P M de Pierre et Marguerite. Chaque stance est entourée de l'initiale M, formée par l'intersection entre deux compas, motif qui témoigne de l'intérêt de Sala pour l'hermétisme (16).
L'illustration, inspirée de modèles lombards, présente une série de scénettes (17). Elle s'inscrit dans la tradition iconographique propre à la poésie amoureuse et au genre de l'épigramme (18). Selon Janet Backhouse, elle pourrait être parisienne plutôt que lyonnaise (19). Plus récemment, elle a été attribuée au Maître de la chronique scandaleuse et datée autour de 1505 (20). Elle se détache nettement du portrait du folio 17 qui, dû de toute évidence à une autre main, est aujourd'hui reconnu unanimement comme celui de l'auteur du poème, à savoir Pierre Sala. Et le fait même qu'il soit identifié à Sala fournit un argument important en faveur d'une attribution à Jean Perréal. On peut même dire que ce portrait devient l'une des œuvres de référence pour reconstituer la production du peintre.

Le portrait
Dès 1919, Paul Durrieu a attiré l'attention sur le portrait (21). Il considère alors le manuscrit comme " une pure merveille d'exécution ", supérieur en finesse à la composition de Jean Bourdichon, et le date du début du XVIe siècle, reconnaissant la paternité du portrait à Jean Perréal sur la base de l'identification du modèle (22). Il relève également la présence d'une inscription ou plutôt d'une devise (" Lesser le venir à la trappe "), presque effacée sur les bords de la miniature et qui semble imiter l'écriture cursive de Léonard de Vinci.
En 1949, Grete Ring intègre la miniature dans sa première mise à jour systématique du catalogue de Perréal (23). Elle considère l'artiste comme l'un des meilleurs enlumineurs de sa génération. Dans une contribution plus tardive, elle a également proposé de situer l'exécution du portrait au début du XVIe siècle (24). En 1935, Klaus Perls retire la miniature des œuvres de Perréal pour l'ajouter au groupe d'œuvres du maître baptisé par lui le Maître de Charles VIII (25), personnalité que Sterling identifiera à Perréal lui-même (26).
Le portrait est accompagné d'un quatrain (fol. 16v) (27) :
Reguardez en pytye
votre loyal amy
qui na jour ne demy
Bien pour v[otr]e amytye
Il se présente comme la représentation d'un tableau autonome, muni d'un cadre (28).
Pierre Sala est montré en buste de trois-quarts devant un fond brunâtre, selon une formule flamande. Coiffé d'un béret à double rebord (le mortier), il porte une chemise et un collier avec un curieux médaillon retombant sur une chemise blanche sous le pourpoint ouvert. Il parait âgé d'un peu plus de trente ans, ce qui conduit à proposer une date au tout début des années 1490.
La question de la date doit également être envisagée du point de vue du style, en comparant le portrait au reste de la production de Perréal. Or, les jalons chronologiques manquent cruellement. La miniature peut être néanmoins rapprochée du Portrait de jeune inconnu (Paris, Bibliothèque nationale de France, ms. lat. 1363, fol. 22v-23), daté généralement aux environs de 1490, ou du Portrait d'homme du musée du Louvre, situé vers 1493. Le style paraît ainsi corroborer la date induite par l'âge supposé du modèle et qui se placerait avant les séjours lombards pendant lesquels l'artiste entretient, comme on le sait, une relation étroite avec le milieu de Léonard, notamment avec Giovan Antonio Boltraffio (30).
Mais il n'en demeure pas moins que cette datation au début des années 1490 contredit celle du reste de l'illustration, située vers 1505. Devons-nous ainsi reculer la datation de l'ensemble du manuscrit ou considérer le portrait comme la réplique enluminée d'un tableau peint une quinzaine d'années plus tôt ?
Cette dernière hypothèse, défendue notamment par Carlo Vecce (31) et Carlo Pedretti (32) est ingénieuse. Elle met en tout cas en évidence le succès rencontré à Lyon par les petits tableaux de Perréal et par une formule neuve que poursuivra Corneille de La Haye à partir des années 1530.
Luisa Nieddu, "L'hommage de Jean Perréal à son ami Pierre Sala", dans Peindre à Lyon au XVIe siècle, sous la dir. de F. Elsig, Milan, Silvana Editoriale, 2014, p. 151-155.
https://www.academia.edu/6331621/Lhommage_de_Jean_Perr%C3%A9al_%C3%A0_son_ami_Pierre_Sala

Alexandra Zvereva, « Maintes belles ymages de grandz & petis personnages » : quels portraits pour quels cabinets ? Revue de l'art, éditions Ophrys, 2019/2 n° 204, p. 23-31.
https://shs.cairn.info/revue-de-l-art-2019-2-page-23?lang=fr
« Cette « image dans l’image » [École de Tours, L’Auteur dans la chambre. Histoire d’amour sans paroles, Chantilly, musée Condé, Ms. 388, f° 5 v°] n’est pas sans rappeler un autre portrait exactement contemporain, celui de Pierre Sala peint par Jean Perréal sur la dernière page des Énigmes de l’Amour composées par Sala pour son épouse.
Traité comme un tableau, avec son cadre en trompe-l’œil, le portrait de Sala est de ces images intimes que l’on s’attend pourtant à trouver dans un cabinet plutôt que dans une chambre, même si la reliure et l’étui en bois heureusement conservé le protégeaient déjà assez des regards indiscrets.
Les petits diptyques conjugaux de Perréal, dont deux seulement subsistent – le premier à l’huile, formé de deux panneaux, et le second peint à tempera sur bois feignant un livre enluminé, chaque visage dissimulé sous une tirette –, pouvaient également être facilement soustraits aux yeux d’autrui, puisqu’il suffisait de les fermer. [Jean Perréal, Portraits en diptyque d’un gentilhomme et de son épouse, tempera sur bois. Paris, BnF Ms lat. 1190]
En revanche, à en croire Jacques Le Lieur, c’est dans un cabinet – le « secret temple » rempli de « maint ymage pourtraict » par Perréal – qu’un « hermite aage », ami commun de Le Lieur et de l’artiste, conservait l’autoportrait de Perréal. Mais on ignore si Le Lieur avait vu cette « ymage sur le vif » accrochée au mur, à l’intérieur d’un livre ou si l’Hermite l’avait expressément sortie de quelque coffre. » (Épître à Perréal)
https://shs.cairn.info/revue-de-l-art-2019-2-page-23?lang=fr

"A l'Anticaille, des livres vous en verrez cent ..." : la bibliothèque humaniste de Pierre Sala - Bibliothèque Municipale Part-Dieu de Lyon
http://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_02MNSO00101THMsala
Sur Pierre Sala :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Sala
http://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_02MNSO00101THMsala
Sur le Traité de l'Amitié
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9063857f
Sur le Petit Livre d'Amour :
http://britishlibrary.typepad.co.uk/digitisedmanuscripts/2013/02/be-my-valentine.html
https://streetsofsalem.com/tag/british-library/page/2/
Sur Les Prouesses [ou Hardiesses] de plusieurs roys, dédiées au roy François Ier
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90615193
Sur Hardiesses de plusieurs roys et empereurs
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9058181z
Sur Le Chevalier au Lyon
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9060715t
Sur Les Antiquités de Lyon
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90606587
Sur Giovan Antonio Boltraffio :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Antonio_Boltraffio
http://it.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Antonio_Boltraffio?oldid=10675699
Sur Corneille de Lyon ou de La Haye :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Corneille_de_Lyon
