Mécène

 

 

 

Dulon, « Histoire littéraire de Lyon pendant la première moitié du xvie siècle », Mém. S. L. Lyon, 2e série, t. XIV, 1866.

 

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Chapitre II,

2° Mécènes de la littérature lyonnaise, p. 212-214

 

D'après le manuscrit présenté, les mécènes auraient été nombreux à Lyon.

On cite Georges d'Amboise, André Briau, Symphorien Bullioud, les familles Gondi, Trivulce, Vauzelles, Jean Grollier, Jehan Perréal, Jean du Peyrat, Jehan deTalaru et François de Tournon.

[…]

Quant à Jehan Perréal, dit Jean de Paris, peintre, architecte, ingénieur et poète, il a pu obtenir le même titre de mécène, qui est le moindre de ses mérites.

Sa protection qu'il accorda à Jehan Lemaire, l'historiographe de Marguerite d'Autriche, à Corneille Agrippa, au poète Cretin et aux artistes peintres dont il était le chef à Lyon.

Son influence, comme varlet de chambre des rois Charles VIII, Louis XII et François Ier, ont dû servir souvent les intérêts des littérateurs de son temps et ceux des magistrats de la cité de Lyon.

 

L'auteur du Mémoire s'est trompé en écrivant ces lignes : « La cité lyonnaise ne se montra pas « reconnaissante envers son artiste, du moins on serait « porté de le croire par la lecture d'une supplique que « Perréal lui-même adressa au Consulat. »

Il s'agit du règlement du salaire de l'artiste à l'occasion de l'entrée de la reine Anne de Bretagne à Lyon, en 1494.

La caisse municipale était souvent obérée. Jean Perréal réclamait 60 francs ; on ne lui octroya que 40 livres tournois.

Mais qu'on lise la délibération du Consulat, sous la date du II° jour de septembre 1496, et l'on sera convaincu que les magistrats, c'est-à-dire la cité de Lyon, lui rendaient pleine justice, puisqu'à cause de son zèle pour les intérêts de la ville reconnaissante, on l'exemptait des charges, impôts et contributions. (Registres consulaires BB., p. 573.) »